Préparation budgétaire 2026 : l’État affine sa stratégie pour des finances publiques plus rigoureuses et inclusives

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SENTV : C’est un exercice devenu central dans le calendrier budgétaire national. Ce mercredi, le Ministre des Finances et du Budget, Cheikh DIBA, a officiellement lancé les travaux de l’atelier de partage de la Lettre Circulaire budgétaire 2026, en présence de plusieurs hauts responsables de l’administration financière, dont le Directeur général du Budget (DGB), le Coordonnateur de l’Inspection générale des Finances (IGF), et le Directeur général du Bureau Opérationnel de Coordination et de Suivi (BOCS).

Un outil de pilotage stratégique

Dans son allocution d’ouverture, le ministre a rappelé l’enjeu stratégique de la Lettre Circulaire : elle définit les plafonds de dépenses, fixe les priorités sectorielles et constitue le socle de préparation de la prochaine loi de finances. Cheikh DIBA a souligné que cette édition 2026 s’inscrit dans la droite ligne des réformes engagées par le Gouvernement, en cohérence avec l’Agenda Sénégal 2050 et le Plan de redressement économique et social (PRES) 2025-2028.

« Les mesures fortes prises pour restaurer la stabilité macroéconomique et budgétaire du pays doivent s’accompagner d’une exigence accrue en matière de qualité des documents budgétaires et de responsabilité dans la dépense publique », a-t-il déclaré.

Renforcement de la discipline budgétaire

Les participants — essentiellement des gestionnaires budgétaires des ministères sectoriels — ont travaillé en plénière sur trois axes majeurs :

  • La présentation technique de la Lettre Circulaire par la Direction générale du Budget ;

  • La programmation budgétaire infra-annuelle, centrée sur l’alignement entre engagement de crédits et trésorerie ;

  • La planification des investissements publics 2026-2028, pour garantir un phasage cohérent des projets et une exécution efficace.

Le Bureau Opérationnel de Coordination et de Suivi (BOCS) a particulièrement insisté sur la rigueur dans la priorisation et le phasage des projets, afin d’éviter les surengagements budgétaires et les retards d’exécution.

Vers une gouvernance budgétaire plus performante

Clôturant l’atelier, le Directeur général du Budget, Massamba DIENG, a salué la mobilisation des acteurs sectoriels et la qualité des échanges, considérant cet atelier comme une étape de maturation collective du processus budgétaire. Il a rappelé que cette dynamique prépare le terrain aux conférences budgétaires à venir, durant lesquelles les arbitrages seront affinés.

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La rédaction de la SENTV.info 

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