SENTV : Le bras de fer judiciaire entre l’influenceuse Dabaye Barre (de son vrai nom Rokhaya Barre) et la chanteuse Mbathio Ndiaye connaîtra un nouveau tournant le 3 mars 2026, date fixée pour l’ouverture du procès devant le tribunal correctionnel de Dakar. L’information est révélée ce vendredi par le quotidien Les Échos, qui précise que l’affaire, initialement enrôlée le 21 août dernier, a été renvoyée à cette nouvelle date pour jugement.
Une affaire de diffamation née d’un clash post-divorce
Le différend remonte à 2022, dans le sillage du divorce très médiatisé de Mbathio Ndiaye avec l’homme d’affaires Mame Baye Niasse. Dabaye Barre, alors proche de la chanteuse, aurait tenu lors d’un live Snapchat des propos virulents, l’accusant de trahison. Des déclarations perçues comme calomnieuses et injurieuses par Mbathio Ndiaye, qui décide alors de porter l’affaire devant la justice.
Cependant, face aux enquêteurs de la Section de recherches de Colobane, l’influenceuse aurait nié formellement avoir cité le nom de l’artiste lors de sa diffusion en direct. Une ligne de défense qu’elle devrait maintenir devant la barre.
L’image publique au cœur du litige
Pour Mbathio Ndiaye, la démarche vise à défendre non seulement son honneur, mais aussi son image de femme publique, régulièrement exposée sur les réseaux sociaux. Le recours à la justice apparaît comme une volonté de mettre un terme aux « règlements de comptes numériques » devenus fréquents dans le paysage médiatique sénégalais.
Du côté de Dabaye Barre, influente sur les plateformes numériques, ce procès pose la question de la frontière entre liberté d’expression et atteinte à la réputation, dans un contexte où les influenceurs sont de plus en plus interpellés sur leur responsabilité dans l’espace public digital.
Prochain rendez-vous : 3 mars 2026, au tribunal correctionnel de Dakar. Une audience très attendue, qui pourrait bien créer un précédent juridique dans les relations entre figures publiques et créateurs de contenu sur les réseaux sociaux.
À noter : Les délits de diffamation et injures publiques sont punis par le Code pénal sénégalais, notamment dans le cadre de la loi sur la cybercriminalité et la communication électronique, renforçant les obligations légales des utilisateurs des réseaux sociaux.
La rédaction de la SENTV.info