SENTV : Quarante-quatre ans après sa mort, Robert Nesta Marley, plus connu sous le nom de Bob Marley, continue d’incarner l’âme du reggae et l’engagement pour la justice sociale. Décédé le 11 mai 1981 à l’hôpital Cedars of Lebanon de Miami, à l’âge de 36 ans, des suites d’un cancer généralisé, l’artiste jamaïcain laisse derrière lui une œuvre indélébile, aussi bien musicale que militante.
Figure de proue du mouvement rastafari, Marley a su, au fil des années, dépasser les frontières de la Jamaïque pour devenir une voix planétaire de la liberté, de la paix et de la résistance. Des morceaux comme Redemption Song, Get Up, Stand Up ou No Woman, No Cry continuent d’être joués dans le monde entier, témoignant de la portée universelle de ses messages.
À Kingston, comme chaque année, le Bob Marley Museum, installé dans son ancienne résidence sur Hope Road, a accueilli de nombreux admirateurs venus honorer sa mémoire. Des concerts-hommages ont également eu lieu dans plusieurs pays, notamment en Afrique, en Europe et aux États-Unis, soulignant l’héritage transgénérationnel de l’artiste.
Bob Marley n’était pas seulement un musicien. Il fut aussi un symbole d’unité nationale. En 1978, lors du concert One Love Peace Concert, il réussit à faire monter sur scène les deux leaders politiques rivaux jamaïcains, Michael Manley et Edward Seaga, les poussant à se serrer la main dans un geste devenu historique.
Aujourd’hui, son influence dépasse encore la sphère musicale. Son image figure sur des fresques murales, des T-shirts, des timbres, et sa musique est enseignée dans plusieurs cursus universitaires portant sur la culture afro-caribéenne ou les mouvements sociaux.
En cette date anniversaire, nombreux sont ceux qui s’accordent à dire que Bob Marley n’est pas mort, mais qu’il vit à travers ses chansons, devenues des hymnes de liberté. Sa maxime « One love, one heart, let’s get together and feel all right » résonne plus que jamais dans un monde en quête de paix.