SENTV : L’affaire suscite de vives réactions sur les réseaux sociaux et dans les milieux médiatiques. Badara Gadiaga, chroniqueur politique de la Télévision Futurs Médias (TFM), est toujours en garde à vue après une deuxième audition par la Division spéciale de la cybercriminalité (DSC), ce jeudi. Selon le quotidien Les Échos, il pourrait être déféré dans les prochaines heures au parquet, probablement pour des faits liés à la diffusion de fausses nouvelles.
Une affaire suivie de près par l’opinion
Interpellé en début de semaine, Gadiaga est entendu dans le cadre d’une enquête ouverte par la DSC, une unité spécialisée dans la répression des infractions liées aux technologies de l’information. Les autorités judiciaires n’ont pas encore officiellement précisé les propos ou publications incriminés, mais des sources proches du dossier évoquent la diffusion d’informations jugées sensibles et non vérifiées sur des affaires d’intérêt public.
En attendant son éventuel déferrement, les soutiens de l’analyste politique se mobilisent sur les réseaux sociaux, dénonçant une tentative d’intimidation contre la liberté d’expression.
Un message à ses soutiens
Avant de retourner dans les locaux de la Division spéciale, Badara Gadiaga a tenu à adresser un message à ses soutiens. Dans une déclaration publiée sur ses canaux numériques, il a salué la solidarité dont il bénéficie :
« Salam, chers compatriotes, un grand merci à tous mes soutiens, aux démocrates de ce pays épris de justice… Mention spéciale à mes avocats, restés debout malgré les dures conditions d’exercice de leur mission. »
Visiblement combatif, Gadiaga conclut son message sur une note de défiance et de dignité :
« Je vais très bien par la grâce du Tout-Puissant. Je vis cette injustice avec fierté. Je préfère cent ans de prison à une seconde de liberté sans honneur ni dignité. »
Une décision attendue du parquet
À l’issue de cette prolongation de garde à vue, le parquet devra décider du sort du chroniqueur : un classement sans suite, une mise en liberté, ou un éventuel placement sous mandat de dépôt. L’évolution de cette affaire est suivie avec attention, tant par les organisations de défense de la presse que par les observateurs de la vie politique sénégalaise.
Pour l’heure, les autorités judiciaires n’ont pas encore communiqué officiellement sur les éléments matériels retenus contre lui.
Une affaire à suivre de près dans un contexte où la liberté d’expression et la régulation du discours en ligne suscitent un débat national.
La rédaction de la SENTV.info