SENTV : Une nouvelle étape a été franchie dans les tensions croissantes entre l’Iran et Israël, avec l’annonce officielle par l’Iran de frappes de missiles dirigées contre le territoire israélien, vendredi soir. L’information a été relayée par la télévision d’État iranienne, qui évoque une « première vague de représailles » après des attaques récentes attribuées à Israël sur des sites sensibles en territoire iranien.
Selon des médias iraniens, les cibles visées par ces frappes seraient des installations militaires et stratégiques, sans qu’aucun bilan humain ou matériel ne soit confirmé dans l’immédiat par des sources indépendantes.
Le guide suprême soutient l’offensive
Quelques minutes avant l’annonce des tirs, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, avait tenu une déclaration télévisée aux accents martiaux :
« La nation est derrière nous, derrière les forces armées et, si Dieu le veut, la République islamique vaincra le régime sioniste. »
Cette prise de parole, rare en période de crise immédiate, a été interprétée comme une validation politique et religieuse de la riposte militaire.
Israël en état d’alerte maximale
Du côté israélien, les autorités n’ont pas encore officiellement confirmé l’attaque mais ont activé les protocoles de défense anti-aérienne dans plusieurs régions du pays. Le Dôme de fer, système de défense antimissile, aurait été déployé en urgence, selon la presse locale. L’armée israélienne (Tsahal) a convoqué une réunion sécuritaire au sommet, tandis que les populations du nord et du centre d’Israël ont été appelées à se mettre à l’abri dans des zones sécurisées.
Un tournant dans une guerre de l’ombre
Ce tir de missiles revendiqué par l’Iran marque un changement de posture stratégique, Téhéran optant pour une attaque frontale après des années d’affrontements indirects via des proxies (Hezbollah, milices en Syrie, Houthistes au Yémen). Il s’agit de l’une des premières fois que la République islamique reconnaît publiquement une frappe directe contre Israël depuis la révolution de 1979.
Condamnations et inquiétudes internationales
Les capitales occidentales ont réagi avec inquiétude et appels à la désescalade. Le Conseil de sécurité de l’ONU pourrait être saisi en urgence, tandis que les chancelleries européennes redoutent un embrasement régional, notamment à la frontière nord d’Israël et dans le détroit d’Ormuz.