Israël et le Hamas valident la première phase d’un accord de paix sous l’égide de Donald Trump
SENTV : C’est une annonce aussi inattendue que majeure : l’ancien président américain Donald Trump a déclaré, dans la nuit du 8 au 9 octobre, qu’un accord avait été conclu entre Israël et le Hamas, validant la première phase d’un plan de paix qu’il a lui-même supervisé. Une annonce confirmée dans la foulée par le Qatar, l’un des principaux pays médiateurs dans ce dossier.
« TOUS les otages seront libérés très prochainement et Israël retirera ses troupes jusqu’à la ligne convenue », a déclaré Donald Trump sur son réseau social Truth Social, saluant « un GRAND jour pour le monde arabe, Israël et les États-Unis ».
Selon les éléments communiqués, cet accord est le fruit de longues négociations trilatérales impliquant notamment le Qatar, l’Égypte et la Turquie, aux côtés de la diplomatie américaine. Le président Trump a remercié ces pays pour « leur engagement dans cet événement historique et sans précédent », insistant sur le caractère équitable de l’accord : « Toutes les parties seront traitées équitablement. »
Le plan prévoit :
La libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages israéliens encore détenus dans la bande de Gaza ;
Le retrait progressif des forces israéliennes de zones spécifiques de Gaza, en fonction d’une ligne sécuritaire « convenue » entre les parties ;
Un engagement mutuel vers un cessez-le-feu global, censé ouvrir la voie à des négociations politiques de fond.
Dans un discours prononcé ce matin à Jérusalem, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a confirmé l’accord : « Nous allons ramener chez nous tous les otages de Gaza. » Il a toutefois insisté sur le fait que la sécurité d’Israël ne serait pas négociée, précisant que les retraits militaires seraient « conditionnés au respect strict des termes du cessez-le-feu ».
De son côté, le Hamas a salué un « accord prévoyant la fin de la guerre à Gaza », tout en appelant Donald Trump à faire pression sur Israël pour une application complète et rapide des engagements pris.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a salué l’annonce, tout en rappelant que « seule une mise en œuvre complète, durable et transparente de l’accord permettra de bâtir une paix réelle ». Il a exhorté toutes les parties à respecter scrupuleusement les engagements pris et à éviter toute provocation.
Cette initiative place Donald Trump, actuellement en campagne pour la présidentielle américaine de 2026, au centre d’une dynamique diplomatique majeure, dans une région marquée par des décennies de conflits. Certains observateurs y voient une tentative politique habile, d’autres une manœuvre risquée qui devra prouver sa solidité sur le terrain.
Si la suite du processus reste incertaine, cette première phase marque néanmoins une avancée majeure dans la recherche d’un règlement au conflit israélo-palestinien, qui a coûté la vie à des milliers de civils depuis la reprise des hostilités à Gaza fin 2023.
La rédaction de la SENTV.info
