SENTV : Le débat judiciaire autour de la convocation de Badara Gadiaga s’enrichit d’un nouvel épisode après la prise de position forte du journaliste Khalifa Diakhaté. Selon lui, si Gadiaga est appelé à répondre devant la Division spéciale de la Cybercriminalité (DSC), Amadou Ba — son interlocuteur lors de l’altercation — devrait suivre le même chemin pour assurer la cohérence des poursuites.
La chronologie des faits
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Mardi 8 juillet, Badara Gadiaga a été officiellement convoqué par la DSC, suite à son altercation verbale avec Amadou Ba sur l’émission Jakarlo, diffusée vendredi 4 juillet sur TFM.
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Mercredi 9 juillet à 15 h, Gadiaga doit comparaître devant les enquêteurs, vraisemblablement pour des propos susceptibles d’être qualifiés d’« injures publiques » ou d’« incitation » via les plateformes numériques.
L’appel à la cohérence de Khalifa Diakhaté
Dans une communication publiée ce mardi, Khalifa Diakhaté estime que cette démarche judiciaire ne saurait viser qu’un seul acteur :
« La logique voudrait alors qu’Amadou Ba de Pastef, dont les propos ont été interprétés par le patron de Avenir Communication, suive pour le respect de l’histoire. »
Il insiste sur le principe d’impartialité, rappelant que la liberté d’opinion, tant qu’elle respecte les institutions et la vie privée, « n’est pas négociable ». Autrement dit, Diakhaté appelle la DSC à faire preuve de cohérence : si Gadiaga est entendu pour ses paroles, Amadou Ba devrait l’être également.
Enjeux démocratiques et judiciaires
L’intervention de Diakhaté révèle plusieurs thèmes essentiels :
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Équité dans les poursuites : la justice doit démontrer qu’elle ne cible pas un partisan au détriment d’un autre.
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Liberté d’expression : le caractère partisan des propos sur un plateau rend la situation délicate pour l’institution judiciaire.
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Précédent institutionnel : l’affaire Gadiaga pourrait ouvrir la voie aux recours judiciaires pour tous protagonistes d’affrontements politiques médiatiques.
La rédaction de la SENTV.info