Macky Sall appelle à un sursaut collectif lors du 2ᵉ Dialogue mondial sur l’adaptation au changement climatique
SENTV : À l’issue de la 2ᵉ édition du Dialogue sur l’action mondiale pour l’adaptation au changement climatique, coorganisée par le Centre mondial pour l’adaptation (GCA) avec les gouvernements de la Norvège et du Kenya, l’ancien président sénégalais Macky Sall a salué la forte mobilisation des leaders internationaux et insisté sur l’urgence d’actions concertées pour bâtir un monde résilient.
Placée sous le thème du partenariat mondial pour intensifier l’action d’adaptation, cette troisième réunion (ou deuxième selon classification) avait pour ambition de fixer des orientations stratégiques afin de doubler les financements climatiques d’adaptation d’ici la COP30, et de mettre en lumière les avancées et défis du continent africain.
Les délégations participantes ont également pris connaissance des rapports phares du GCA pour 2023‑2024, du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP), et des initiatives liées aux petits États insulaires (SAAP).
Dans son allocution, Macky Sall a tenu à remercier chaleureusement tous les leaders présents, soulignant que leur participation témoigne d’un engagement partagé face à l’intensification des impacts climatiques. Il a rappelé que façonner un avenir résilient au changement climatique reste un défi majeur pour l’humanité, qui ne peut être relevé que par une mobilisation collective, aux niveaux local, national et international.
Cette déclaration vient renforcer l’image de l’Afrique, et en particulier du Sénégal, comme acteur central dans le dialogue climatique, alors même que Macky Sall a récemment été désigné président du GCA, succédant à Ban Ki‑moon. Concrétiser les engagements : les défis à venir
Si les discours et les salons internationaux constituent des moments clés, leur valeur se mesurera à leur traduction en actions sur le terrain. Pour l’Afrique, cela revient à :
renforcer les infrastructures climato‑adaptées (irrigation, digues, systèmes d’alerte) ;
soutenir des pratiques agricoles résilientes (variétés résistantes, agroforesterie) ;
mobiliser des financements publics et privés pour combler les besoins d’investissement, estimés à plusieurs dizaines de milliards de dollars via l’AAAP.
Le succès de ce dialogue dépendra ainsi de la capacité des États et des institutions à transformer les engagements en politiques opérationnelles, avec un suivi rigoureux et une responsabilisation claire.
La rédaction de la SENTV.info
