SENTV : Le juriste et chroniqueur Pape Moussa Sow a pris la parole ce week-end au sujet de l’affaire Azoura Fall, une controverse mêlant sphère politique et opinion publique, et qui continue d’alimenter les débats sur les réseaux sociaux.
Présent sur le plateau de l’émission animée par Mame Khady sur Walf TV, Pape Moussa Sow a confirmé avoir échangé directement avec Azoura Fall, figure proche du Premier ministre. Selon ses dires, le principal concerné lui aurait assuré que la vidéo à l’origine de la polémique « date de longtemps », sans pour autant fournir de précisions supplémentaires sur son contexte ni sur les conditions de sa diffusion.
Dans une posture mesurée mais ferme, le juriste a condamné les débordements observés sur la toile depuis l’éclatement de l’affaire. « Les insultes, les invectives personnelles, peu importe d’où elles viennent, n’ont pas leur place dans un État de droit », a-t-il souligné, tout en appelant à une clarification judiciaire rapide et impartiale : « Il est temps que la justice tranche, pour préserver la crédibilité de nos institutions. »
Face aux spéculations selon lesquelles Azoura Fall se serait soustrait à la pression médiatique ou aurait fui le pays, Pape Moussa Sow a balayé ces rumeurs. « Je ne pense pas qu’il se soit caché, contrairement à ce que certains insinuent. Il m’a répondu normalement au téléphone », a-t-il précisé.
Reconnaissant entretenir des liens personnels avec le mis en cause, Pape Moussa Sow a toutefois insisté sur la nécessité de dissocier les relations privées des exigences de la vérité judiciaire, réaffirmant son attachement aux principes de transparence et d’équité.
En clôturant son intervention, le juriste a lancé un appel au calme, exhortant les citoyens et les commentateurs à laisser la justice suivre son cours : « Dans un État de droit, ce n’est ni la rue ni les réseaux sociaux qui rendent les verdicts. »
L’affaire, toujours non élucidée, demeure suspendue aux décisions du parquet et à une possible prise de parole officielle d’Azoura Fall. En attendant, les spéculations continuent de prospérer, au risque de brouiller davantage les lignes entre faits, perceptions et instrumentalisations politiques.
La rédaction de la SENTV.info