SENTV : Le chroniqueur Adama Fall, figure médiatique et ancien proche de l’ancien régime, sera jugé le lundi 2 juin 2025 pour des faits présumés de retrait frauduleux d’un montant de 70 000 FCFA, à la suite d’un transfert d’argent effectué par erreur via la plateforme Wave.
L’affaire remonte à plusieurs semaines. Une personne aurait envoyé, par inadvertance, une somme de 70 000 FCFA au numéro d’Adama Fall via l’application mobile. Alerté par cette erreur, le plaignant a tenté à plusieurs reprises d’entrer en contact avec le bénéficiaire du virement. Mais selon les éléments de l’enquête, Adama Fall serait resté volontairement injoignable.
Des données techniques à l’appui
La victime a alors saisi les autorités, déposant plainte pour non-restitution de fonds suite à une erreur de transfert. L’enquête ouverte par la police a permis d’exploiter les relevés électroniques de la plateforme Wave. Ces vérifications ont confirmé que la somme avait été retirée dans un point de service identifié, et que le numéro de téléphone était bien lié à Adama Fall.
« L’exploitation technique des mouvements financiers a permis de retracer l’opération, établissant un lien direct entre l’accusé et le retrait », indique une source proche du dossier.
Une affaire simple, mais révélatrice
L’affaire soulève un débat plus large autour de la responsabilité juridique en cas de réception involontaire d’un transfert mobile, dans un contexte où les services numériques sont devenus omniprésents dans les transactions quotidiennes.
L’audience, prévue pour le 2 juin au tribunal de grande instance de Dakar, sera l’occasion de déterminer si le comportement de l’accusé relève d’une intention frauduleuse punissable, ou simplement d’une négligence à régulariser.
En attendant le verdict, Adama Fall reste présumé innocent. Cependant, cette affaire pourrait faire jurisprudence dans un domaine encore peu exploré du droit numérique sénégalais, notamment en matière de transferts électroniques et de détention indue de fonds.
La rédaction de la SENTV.info