Rebondissement dans l’affaire E. M. Sarr : il craque et avoue le meurtre de son père après une cavale de… (Reportage)
SENTV : L’affaire tragique du meurtre survenu à Castors connaît un tournant décisif. Après plusieurs jours de cavale, E. M. Sarr, principal suspect dans la mort de son père, a été interpellé le vendredi 09 mai 2025 à Thiaroye. Lors de son audition, le jeune homme de 26 ans est passé aux aveux, confirmant les soupçons des enquêteurs.
Les faits remontent à la nuit du 6 au 7 mai. Un différend familial dégénère dans un immeuble situé à Castors, où J. B. Sarr, le père, exerçait comme concierge. Selon les éléments de l’enquête, E. M. Sarr, rentré fortement alcoolisé, aurait été enfermé par son père dans sa chambre afin d’éviter un nouvel accès de violence. Mais la situation vire au drame. Une bagarre éclate, au cours de laquelle le fils assène trois coups de couteau à son géniteur.
Au petit matin du 7 mai, l’alerte est donnée par un agent de la Division Régionale de l’Environnement de Dakar, inquiet de l’absence prolongée du concierge. Les policiers du commissariat de Dieuppeul découvrent alors le corps de J. B. Sarr, allongé au sol, le bras en torsion, le visage partiellement couvert. Une blessure à la tête avait été volontairement dissimulée sous une couverture.
Les premiers éléments de l’enquête révèlent également la présence de trois plaies profondes au thorax. Un couteau taché de sang est retrouvé sur les lieux, alors que la scène de crime semble avoir été nettoyée à la hâte à l’aide d’une serpillière — signe manifeste d’une tentative de dissimulation.
Le certificat de genre de mort, émis par le Laboratoire d’Anatomie et de Cytologie Pathologique de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, confirme la nature violente du décès : plaies pénétrantes au thorax et au cou, fractures, lésions vasculaires et viscérales, et une hémorragie interne massive. Des blessures caractéristiques d’une attaque au couteau.
Après son décès, le voisinage a témoigné au sujet de Monsieur Sarr, Ils ont exprimé leur surprise face à sa disparition. Selon leurs témoignages, c’était quelqu’un de bien, au travail, il saluait toujours tout le monde.
La rédaction de la SENTV.info