Les temps forts de la conférence de presse de Donald Trump

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dona tropDonald Trump a tenu ce mercredi 11 janvier sa première conférence de presse depuis le mois de juillet dernier. Devant au moins 250 journalistes réunis dans le hall de la Trump Tower à New York, le président élu a délivré une courte déclaration avant de répondre aux questions pendant un peu plus d’une heure dans une ambiance souvent tendue. ■ Piratage du parti démocrate : « Je pense que c’était la Russie »

Pour la première fois, Donald Trump a explicitement reconnu lors de cette conférence de presse le rôle de la Russie dans le piratage des messages de responsables du parti démocrate. Un propos qu’il a cependant relativisé en accusant également la Chine de se livrer à des activités de piratage contre les Etats-Unis.

■ Dossier russe « inventé »

Le sujet a été au cœur de cette conférence de presse. Mais Donald Trump l’affirme : le mémo révélé par CNN faisant état d’éléments compromettants que Moscou détiendrait contre lui, et publié ensuite dans son intégralité par le site Buzzfeed, est une chose « inventée » par ses adversaires. Le président élu a accusé les agences américaines de renseignement d’avoir laissé fuiter ce « faux » dossier. « Je pense que c’est scandaleux, scandaleux, que les agences de renseignements aient permis (la publication) d’une information, qui s’est révélée être erronée et fausse », a-t-il déclaré.

■ « Je serai le plus grand créateur d’emplois que Dieu ait jamais créé »

Alors que le taux de chômage aux Etats-Unis était en décembre à son plus bas niveau depuis neuf ans, avec 4,7% de demandeurs d’emploi, Donald Trump a promis d’être un grand créateur d’emplois. Dans le cadre de son offensive anti-délocalisations pour relancer l’activité américaine, il a prévenu que les entreprises américaines qui délocaliseraient leurs emplois paieraient une lourde taxe frontalière. Dans son collimateur, l’industrie pharmaceutique américaine, accusée d’être un « désastre » en vendant aux Etats-Unis des médicaments fabriqués à l’étranger.

A l’inverse, Donald Trump s’est félicité des décisions de Ford et Fiat Chrysler d’investir aux Etats-Unis plutôt qu’au Mexique, et a appelé le groupe General Motors à suivre leur exemple. « Beaucoup de groupes automobiles vont s’installer » aux Etats-Unis, a-t-il affirmé, promettant de « grandes nouvelles dans les deux prochaines semaines de groupes qui vont construire dans le Midwest ».

■ « Mes deux fils vont diriger la société (…) Ils ne m’en parleront pas »

Le président élu a assuré avoir cédé le contrôle de ses entreprises à ses deux fils Eric et Donald Jr pendant la durée de son mandat. « Ils la dirigeront de façon très professionnelle. Ils ne m’en parleront pas », a-t-il promis. Il a également affirmé que sa fille Ivanka allait aussi couper ses liens avec l’empire économique pour se concentrer sur son installation familiale à Washington. Tout cela permettrait d’éviter les conflits d’intérêts avec sa fonction présidentielle, a-t-il promis, entouré par des piles de dossiers et faisant intervenir une de ses avocats pour détailler les mesures prises.

■ Mur à la frontière mexicaine : « Mexico remboursera »

La construction d’un mur à la frontière avec le Mexique est l’une des promesses phares de la campagne de Donald Trump. Les contribuables américains financeront le budget de construction, mais il sera remboursé par Mexico, a assuré le président élu qui promet de lancer des négociations avec le Mexique dès le début de son mandat.

RFI

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