Alioune Tine plaide pour une libération humanitaire : « La justice ne peut ignorer l’état de santé de Farba Ngom et de Fabintou Diaby »
SENTV : Le débat autour de la détention de Farba Ngom et de Fabintou Diaby refait surface, ravivé par une nouvelle prise de position d’Alioune Tine. Le fondateur d’Afrikajom Center et figure reconnue de la société civile sénégalaise, à leur libération, invoquant à la fois le principe de justice et des considérations humanitaires liées à leur état de santé.
Cette sortie intervient alors que les avocats de Farba Ngom ont déposé une nouvelle demande de liberté provisoire auprès des autorités judiciaires compétentes. Une requête qui s’inscrit dans un contexte marqué par des inquiétudes persistantes sur la dégradation de la santé de l’ancien responsable politique, actuellement en détention.
Dans un message publié sur le réseau social X (anciennement Twitter), Alioune Tine a estimé que le maintien en détention de Farba Ngom et de Fabintou Diaby, épouse du journaliste Madiambal Diagne, pose un véritable problème au regard des principes fondamentaux de la justice.
« Si le concept de justice existe, la libération de Farba et de Fabintou Diaby s’impose naturellement, quel que soit le bout par lequel vous prenez ces deux affaires », a-t-il écrit, avant de souligner le caractère exceptionnel de leur situation médicale.
Pour le défenseur des droits humains, l’état de santé des deux détenus constitue un élément central que l’institution judiciaire ne saurait ignorer. « Les circonstances exceptionnelles de leur état de santé appellent surtout à une libération immédiate. Ce sont justement ces circonstances exceptionnelles qui confèrent au mot justice son sens le plus noble », a-t-il insisté.
Cette déclaration relance le débat sur l’équilibre entre l’exigence de rigueur judiciaire et le respect des droits fondamentaux des personnes privées de liberté, notamment en matière de prise en charge sanitaire. Elle intervient également dans un climat où la société civile multiplie les appels à une justice plus humaine, attentive aux situations de vulnérabilité.
En attendant la suite que réservera la justice à la demande de liberté provisoire déposée par la défense de Farba Ngom, la prise de position d’Alioune Tine ajoute une pression morale et publique sur les autorités judiciaires, appelées à trancher entre impératifs légaux et considérations humanitaires.