AFFAIRE YAVUZ SELIM ‘’y’en a marre’’ entre dans la danse

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Yana marFace à ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Yavuz Selim, toutes les stratégies sont explorées à l’effet d’éviter la fermeture de l’un des meilleurs groupes scolaires du pays de la Teranga. Pour enfoncer un coin dans l’arc, ‘’Y’en a marre’’ est entré dans la danse aux fins d’afficher son soutien et son refus de voir cet établissement d’excellence servir de bouc-émissaire pour assouvir des desseins inavoués, qui sont aux antipodes des intérêts strictement sénégalais.
A l’instar de plusieurs leaders d’opinion, le mouvement Y en a marre a rejoint la lutte contre la décision de l’Etat du Sénégal qui envisage de retirer la gestion de l’école Yavuz Selim des mains de l’association Baskent Egitim : une association de droit privé sénégalais, pour la confier à la fondation turque, Maarif. Ledit mouvement a tenu ce samedi, dans l’enceinte de cet établissement, un grand concert de mobilisation. S’offusquant de cette décision du gouvernement sénégalais, non encore notifiée aux concernés, le mouvement vise ainsi à sensibiliser les populations sur les contrecoups néfastes d’une affaire, frisant le scandale, qui n’en finit pas de défrayer la chronique. Ainsi, leur engagement pour sauver l’école Yavuz Selim symbolise, disent-ils, une volonté réelle d’en finir avec «la sournoiserie». Les compagnons de ‘’Fou mala – de’’, très engagés, du reste, dans la lutte pour l’éveil des consciences et l’instauration d’une vision nouvelle et d’une liberté d’action sans entrave, déroulent leur programme de soutien à l’administration de Yavuz Selim. Les habitués des fronts et des terrains de confrontation pour la promotion des libertés publiques, ayant contribué grandement au changement de régime au Sénégal en 2012, sont en première ligne pour refuser le transfert de gestion ou le retrait de l’agrément, au profit de l’association Baskent Egitim. Y’en a marre a donné le signal à travers un concert de sensibilisation destiné aux populations sénégalaises. «L’Etat veut retirer la gestion de Yavuz Selim, un établissement privé, des mains de ses administrateurs actuels pour la confier à la fondation Maarif. L’association Baskent Egitim a investi son argent pour créer des établissements d’excellence. Nous sommes là pour nous offusquer et déplorer l’injustice et la forfaiture. Il faut retenir qu’on a des élèves qui ont tissé des relations de confiance avec l’administration de cet établissement, qui fait des résultats satisfaisants au Sénégal», a expliqué l’artiste rappeur, Simon Koukan. Dénonçant la décision étatique, le rappeur affiche les chiffres portant sur les résultats dudit établissement au Baccalauréat, au Bfem et au Cfee. Mais, il demande, devant ses collègues rappeurs, au président de la République, Macky Sall, à son ministre de l’Education nationale, ainsi qu’à son ministre de l’Intérieur de revoir leur posture afin de «sauver l’excellence». A cet effet, l’artiste rappeur prévient que les promoteurs des écoles Yavuz Selim, venus au Sénégal pour créer ces établissements, où les élèves se retrouvent bien, ne sont pas des terroristes. «Il faut que les populations s’imprègnent des réalités», insiste-t-il. Simon, en dehors des visites rendues aux chefs religieux et coutumiers, aux différents leaders d’opinion, promet d’autres rencontres et des marches très prochainement pour combattre l’injustice.

Youssouf NDIONGUE : La Rédaction SENTV.info

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