Budget 2026 : l’Éducation nationale gagne 15,7 milliards FCFA pour soutenir ses priorités pédagogiques
SENTV : Le budget du ministère de l’Éducation nationale pour l’exercice 2026, soumis jeudi au vote des députés, s’établit à 990 750 780 275 FCFA, soit une hausse de 15 701 045 377 FCFA par rapport à 2025, selon le rapport de la Commission des Finances et du Contrôle budgétaire, élargie à la Commission de l’Éducation, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs. Cette progression, équivalente à 1,61 %, confirme la volonté de l’État de renforcer les investissements dans le système éducatif.
L’enveloppe ainsi définie se décline en plusieurs programmes stratégiques couvrant l’ensemble du secteur éducatif.
L’Éducation préscolaire bénéficie d’une dotation de 10 335 321 205 FCFA, marquant la poursuite des efforts en faveur de la petite enfance, considérée comme un maillon crucial dans la construction des apprentissages fondamentaux.
Le sous-secteur de l’Enseignement élémentaire, qui concentre la plus grande partie des effectifs scolaires, obtient 275 777 220 973 FCFA, confirmant son statut de premier poste de dépenses, notamment pour l’amélioration des infrastructures, des fournitures pédagogiques et du recrutement d’enseignants.
Pour l’Enseignement moyen général, l’État alloue 66 859 912 769 FCFA, tandis que l’Enseignement secondaire général, pilier de la formation des futurs bacheliers, se voit attribuer 130 352 215 189 FCFA.
L’Éducation de base destinée aux jeunes et aux adultes — un segment souvent mobilisé dans la lutte contre l’analphabétisme et la reprise scolaire — reçoit pour sa part 1 570 025 709 FCFA.
La plus importante part du budget revient toutefois au Pilotage ministériel, à la gestion et à la coordination administrative, qui mobilisent 505 856 084 430 FCFA. Ce volet englobe les dépenses de fonctionnement, la gouvernance, ainsi que les dispositifs de planification et de supervision du système éducatif.
Avec cette enveloppe renforcée, le ministère de l’Éducation nationale entend poursuivre ses programmes de modernisation, d’amélioration de la qualité des apprentissages et d’optimisation de la gouvernance scolaire, dans un contexte où les défis démographiques et pédagogiques demeurent particulièrement exigeants.