SENTV : À moins de trois semaines du coup d’envoi de la 35ᵉ Coupe d’Afrique des Nations, prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc, la préparation des sélections nationales entre dans sa phase décisive. La FIFA et la Confédération africaine de football (CAF) ont officialisé ce mercredi la date de libération des joueurs : le 8 décembre. Une décision qui met fin aux incertitudes et fixe un cadre clair aux clubs comme aux fédérations.
Les clubs, notamment européens, devront impérativement relâcher leurs internationaux dès le 8 décembre, une échéance calée juste après les dernières journées pré-CAN :
15ᵉ journée pour la Premier League,
15ᵉ journée pour la Ligue 1,
14ᵉ journée pour la Serie A,
13ᵉ journée pour la Bundesliga.
La fenêtre a été choisie pour limiter les tensions habituelles entre clubs et sélections, un sujet récurrent à chaque édition de la CAN. En fixant une date harmonisée, la FIFA veut éviter les négociations de dernière minute et garantir un temps préparation suffisant pour toutes les équipes engagées.
Listes définitives attendues le 11 décembre
Chaque sélection devra déposer sa liste finale de 27 joueurs au plus tard le 11 décembre. Cette contrainte impose un timing serré aux sélectionneurs, qui doivent jongler entre blessures, états de forme et choix stratégiques. Une fois cette liste validée, les équipes auront l’obligation de rallier le Maroc au moins cinq jours avant leur premier match, afin de lancer leur stage officiel dans les conditions les plus optimales.
Pour les Lions du Sénégal, ce calendrier apparaît particulièrement favorable. Avec l’assurance de disposer de l’ensemble de leur effectif dès le 8 décembre, le staff technique peut envisager un stage complet et structuré.
Un match amical est d’ailleurs attendu le 13 décembre au Stade Abdoulaye-Wade : une répétition grandeur nature qui permettra au sélectionneur d’évaluer ses plans de jeu, tester des associations et ajuster les derniers choix tactiques avant l’entrée en lice dans la compétition.
La stabilité et l’anticipation pourraient ainsi offrir au Sénégal un avantage non négligeable dans une CAN où la moindre préparation compte.
Cette harmonisation du calendrier, saluée par plusieurs fédérations, marque la volonté de la CAF et de la FIFA de professionnaliser davantage l’organisation de la CAN, souvent critiquée pour ses chevauchements avec le calendrier européen.
Avec ce cadre clair, la compétition peut désormais entrer dans sa phase préparatoire sans crispations inutiles — laissant le terrain reprendre ses droits.
