Prodac : Une nouvelle dynamique insufflée par Pape Malick Ndour

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Rien n’augurait de telles réalisations en si peu de temps. La situation que le ministre de la jeunesse, Néné Fatoumata Tall, a trouvé au Prodac en 2019 réduisait sa chance de succès. Après un an et quelques mois, le ministre de la Jeunesse et son équipe ont surmonté les obstacles et redémarré les travaux dans au moins trois Domaines Agricoles communautaires (DAC) alors que depuis 2015, un seul DAC a été réalisé. Dans dix mois au plus tard le ministre de la Jeunesse et le coordonnateur du Prodac, Pape Malick Ndour auront à leur actif trois DAC fonctionnel en l’occurrence celui de Keur Momar Sarr (Louga), de Keur Samba Kane (Diourbel) et de Sangalkam  ainsi que le démarrage des travaux des DAC de la deuxième génération. Selon nos sources, le ministre de la jeunesse a impulsé une nouvelle dynamique au Prodac. De concert avec le coordonnateur du Programme, elle est en train de changer radicalement l’image du Prodac écorné par l’affaire des 29 milliards. D’ailleurs, dans plusieurs de ses sorties, Pape Malick Ndour précise souvent que c’est avec ces 29 milliards que le Prodac poursuit les travaux des DAC. Pour ainsi démentir tout détournement de ces fonds.

Le ministre de la jeunesse, Néné Fatoumata Tall a insufflé une nouvelle dynamique au Programme des Domaines Agricoles Communautaires (PRODAC) qui était menacé de dissolution surtout avec cette histoire des 29 milliards qui avait fini d’éclabousser les coordonnateurs d’alors. Cette opération de redressement a été facilitée par l’arrivée, en Juin 2019, du nouveau Coordonnateur Pape Malick Ndour, à la tête du Prodac. Ce duo de jeunes responsables du parti au pouvoir a redonné un nouveau souffle à ce programme qui constitue l’un des leviers les plus importants du Président Macky Sall pour réduire le taux de chômage chez les jeunes. Dans sa vision,  le Président de la République voulait que le Prodac s’inscrive dans une démarche d’aménagement du territoire afin de doter, surtout l’intérieur du pays, d’infrastructures agricoles et d’aménagements structurants afin de mettre en valeur de grands domaines agricoles. En réalité, il s’agissait de mettre en place de vrais agropoles qui allaient contribuer à l’insertion de jeunes ruraux, de diplômés, mais aussi de promouvoir des jeunes qui veulent se lancer dans l’agriculture, la pêche, l’élevage et la transformation. Toutefois, plusieurs années après sa mise en place le PRODAC a tardé à atteindre ses objectifs.
À son arrivée à la tête du ministère de la Jeunesse, Néné Fatoumata Tall avait trouvé une situation peu reluisante avec des problèmes de tout ordre. En guise d’exemple, au mois d’Avril 2019 un seul Domaines Agricole Communautaire (DAC) était fonctionnel, celui de SEFA en l’occurence. Dès sa prise de fonction, Néné Fatoumata Tall a retroussé les manches, aidé par un nouveau management au sein du PRODAC, elle a réussi à relancer les chantiers dans les différents DAC.
Selon nos informations, il avait été noté des blocages dans les chantiers des DAC de Sangalkam, de Keur Samba Kane et de Keur Momar dont le financement était pourtant bouclé depuis 2015, ce sont les fameux 29 milliards qui avaient défrayé la chronique. Ainsi les travaux de finalisation des Domaines Agricoles communautaires ont été arrêtés faute de paiement des factures dues par Locafrique aux Israéliens de Green 2000. A la nomination du nouveau ministre de la jeunesse, le Dac de Keur Samba Kane n’avait même pas encore démarré malgré son lancement depuis 2015. Quant au DAC de Keur Momar Sarr, il avait été entamé en 2016 avant que Green 2000 ne quitte le chantier en 2017 pour défaut de paiement. Pour ce qui est du DAC de Sangalkam, lancé en grande pompe au mois de novembre 2018, le financement n’avait meme pas été bouclé. Le dossier était bloqué à la Direction centrale des marchés publics (DCMP) qui avait rejeté le projet d’avenant proposé par le coordonnateur du Prodac pour hérésie administrative. A ces contraintes s’ajoute, le retard dans la mobilisation de la contrepartie de l’Etat dans la mise en œuvre du PDEAS ainsi que la lourdeur des procédures de passations des marchés qui ont eu raison sur la mise en œuvre des DAC de Boulel, de Fafacourou, de Niombato et de Dodji. Au total, seul le DAC de Séfa était totalement réalisé.
Les prouesses du ministre de la Jeunesse et son équipe

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