Quand Sonko s’enfonce en s’esquivant

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SENTV : « Qui s’excuse s’accuse », dit l’adage.. La mise en garde, sous une menace feinte du député ousmane Sonko à Touba contre « ceux qui se cachent sous le couvert du Parti Pastel pour insulter les marabouts », passé l’amusement aura fini de convaincre chez les plus réservés jusqu’ici sur la mauvaise foi de ce psychopathe. Sauf à être malhonnête, c’est avec l’intrusion de ce hideux personnage pour qui le leadership se mesure à l’aune de l’impertinence, l’irrévérence, que la vie politique au Sénégal a été fortement éprouvée et secouée par une pollution, inondation d’insipidité, d’stupidité et d’idiotie sans précédent au Sénégal.

Comble d’hypocrisie, de cynisme certains parmi ses inconditionnels, ses fans, pris dans une jouissance difficilement contenue lui ont même décerné, comble de comédie de mauvais goût le titre «du Vrai et seul opposant au Sénégal.

Ses partisans, sympathisants, sponsors , chroniqueurs, une meute réunis autour d’une seule tare , à savoir la lâcheté constituent ses relais . Oser comparer cet homme au leader de Rewmi, le Président Idrissa Seck, le plus jeune directeur d campagne du plus grand parti d’opposition du Sénégal, le PDS, député, maire plusieurs fois ministre, ancien Premier Ministre, numéro deux aimé par sa ville Thiès, qui fit face à un Pouvoir féroce, inflexible malgré sa longue et dure détention dans l’humide et chaud cachot de la Prison de Rebeuss, loin de sa femme, ses enfants pendant 6 mois, quelle ignominie ! Quelle malhonnêteté ! Quelle méchanceté ! Chez cet individu, fidèle à sa doctrine djihâdiste « La fin justifie les moyens ». Ses actes et faits quotidiens de dénigrement, insultes, mensonges, menaces à l’endroit des citoyens, des autorités institutionnelles et religieuses jurent avec nos valeurs, religieuses et socio culturelles. Ils sont même contraires aux enseignements du vénéré Saint Homme Khadim Rassoul, PSL.

Sa haine viscérale contre l’islam confrérique et les chefs religieux qu’ils couvrent de propos les plus irrespectueux est connue de tous. Ce qui est aisé à comprendre, question de bon sens : on ne peut pas passer tout son temps comme le leur recommande leur doctrine qui honnit toute implication humaine entre eux, Dieu et son Prophète PSL, à déverser des insultes, des propos diffamants sur la personne d’honnêtes citoyens , des autorités institutionnelles, ministres , députés qui, pour la plus part sont liés à ces familles religieuses, et nourrir des égards à ces dernières.

À voir la propension pathologique de cette personne à insulter des personnalités , l’on n’a point besoin d’interroger le passé, qu’il fut un grand poltron qui use de l’impunité que lui fait croire son statut, à ce qu’il croit, pour user de l’arme des poltrons, ou excusez l’expression de notre jeunesse des « tapettes », pardon des trouillards, qualificatif attribué à ceux qui fuyaient les « champs de bataille où deux compagnons devenus belligérants au cours d’une chaude dispute devaient s’expliquer le soir de manière franche au champ de bataille , un terrain vague pour un duel de « face à face , corps à corps devant un arbitre, loin des regards » . Ces épreuves ont forgé nos caractères dans l’accomplissement de nos personnalités pour faire de nous aujourd’hui des hommes qui marchent toujours à visage découvert, sans masque. Ce qui n’est pas le cas des gens de Pastef, ces fantômes, « ces anonymement courageux de la toile » qui, comme Don Quichotte avec ses moulins à vent, jaugent leur témérité avec la vitesse de leur le clavier pour livrer des insanités.

Avec Pastef , ses chiens et bergers, soit disant « analystes politiques » qui s’y retrouvent bien dans cette félonie , c’est le courage , l’honneur et la dignité, essence du Capital Humain , qui en prennent hélas un sacré coup. Le vaincu portait la marque de l’humiliation de son adversaire par un rite qui consistait à couvrir le visage du vaincu à terre de sable, « Seuleum ». De mémoire de sénégalais, on a jamais vu un homme qui a de nobles ambitions se rabaisser et rabaisser les Institutions par une telle sauvagerie dans l’expression. Même dans la Mafia il y’a des règles non écrites de courage et d’honneur de ne pas user de la lâcheté, la seule discipline enseignée aux militants jeunes militants dans leur école de Parti.

Pensez -vous que ce monsieur oserait regarder ceux qu’ils insultent à longueur de journée dans les médias comme le ministre Mansour Faye, le Président Macky Sall s’il les croisait un soir, à « l’ heure de crime » , dans un endroit désert? Cet homme à la peur innée est d’ailleurs le seul député qui vient à l’Hémicycle, accompagné de gardes de corps. Chez ces gens, le mensonge, la destruction de son semblable par des mots ou des actes proscrits et punis par Dieu sont licites, peu importe en tant que moyens de parvenir à leur fin : le triomphe de leur Islam, le « vrai », qui ne supporte l’autre.

Que certains jeunes, leur proie désignée dont ils promettent par leurs discours démagogiques, populistes un avenir radieux leur demandent alors de ce qu’ils pensent du sport, la lutte, la danse ! Le système politique sénégalais, a toujours été bâti depuis des siècles sur le respect, la considération depuis le temps des rois, mêmes animistes « Thieddos » envers nos illustres Guides religieux. Ils avaient toujours protégé ces illustres personnes leurs descendants. Dans ce système politique, ils avaient toujours tissé des liens forts avec le système religieux. On doit bien à la coexistence religieuse, la diversité, la tolérance, cette exception sénégalaise que l’on nous envie, notre stabilité sociale. Quand on proclame « l’anti système », comme programme pour gouverner un jour le Sénégal, il ne fait aucun mystère de ce qu’on fera de cet ordre religieux, et des marabouts si on arrivait au pouvoir. Les anciens camarades de l’école, ses collègues et voisins de quartier) de cet homme sont outrés par sa félonie lorsqu’ils le voient accompagné de ses affidés, faire le tour des foyers religieux, Touba , Tivaouane, Niassene , à l’occasion d’événements religieux , comme les Gamou et Magal .

Nos vénérés marabouts, partisans de la paix, de la mesure sont plus que pétrifiés par l’insolence et la violence de ses propos à l’endroit des autorités et des citoyens. On n’attend pas d’être quinquagénaire pour jouer au disciple, ou d’attendre les conclusions d’une commission d’enquête parlementaire pour se réclamer être un digne fils pour se réfugier en Casamance où l’on n’ a bâti une seule case et encore moins fait un modeste geste à destination des femmes, des élèves ou des étudiants, avec tout le butin accumulé dans l’accaparement, le trafic de centaines de parcelles.

Cet homme et sa bande de truands et d’illuminés ne tarderont pas à apprendre à leurs dépens, qu’on ne peut tromper ces hommes de foi qui consacrent toute leur existence à Dieu. Leur force spirituelle « Bathin », tirée de leur foi intacte, des Zikr, dans leur retraite permanente, loin du monde superficiel leur permet de déceler à mille lieux les cœurs et les esprits purs et de se protéger poliment des faux dévots au cœur et à l’âme corrosifs qui pourfendent l’un des plus grands piliers de l’Islam : le pèlerinage vers les Lieux Saints.

Djibril WAR
Directeur de l’Ecole du Pati APR
Coordonnateur du Regroupement Pour le Sursaut Citoyen et Républicain

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