« Rehausser le statut des femmes… pour se développer » (Par Mouhamadou Fadel Koné)

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THIEYSENEGAL.com : Pour une société qui tend vers l’émergence, il faut impérativement rehausser le statut des femmes Acteurs du Civisme et de la Citoyenneté Pour l’Émergence du Sénégal. Il est inconcevable que sous le prétexte de la tradition, des coutumes ou encore de la pauvreté, des filles et des femmes voient leurs droits fondamentaux bafoués, soient violentées, abusées et vivent dans des conditions indignes.

Je suis sidéré par l’échelle des violences faites aux femmes, perpétuées par des attitudes et valeurs patriarcales conservatrices. Les viols, l’inceste, le harcèlement sexuel, la violence domestique, la partialité de nos lois, les injustices du code de la famille….. constituent de graves problèmes généralisés qui requièrent des mesures urgentes et à tous les niveaux. En se basant sur une analyse simple, on peut facilement entrevoir que notre économie est basée sur l’informel portée par la dynamique des femmes peu instruites selon une certaine interprétation.

Elles jouent un rôle déterminant dans l’économie de notre Pays. Elles participent activement à tous les secteurs d’activités. Dans ce qui est prévu au niveau des politiques du Sénégal, un large volet de formation est préconisé. La plupart du temps, elles sont formées sur des pratiques qui ne les aident pas dans leur quotidien ou ne prennent pas en compte leurs besoins pratiques et intérêts stratégiques. Jusque-là, avec le peu de moyens qu’elles ont, elles génèrent des résultats assez satisfaisants. Quoi de plus simple, de les accompagner pour l’amélioration de leurs activités au plus bénéfice des communautés. Malgré leur participation vitale à l’économie sénégalaise, nos femmes sont souvent confrontées à des inégalités de genre qui limitent leur accès aux ressources, aux services et aux opportunités économiques.

Cette privation de leurs droits fondamentaux est source de notre condition de pays sous développé. Elles ont souvent moins accès à l’éducation et à la formation, et elles ont moins de possibilités de devenir propriétaires de terres ou de bénéficier de crédits. De plus, les femmes sont souvent confrontées à des discriminations et à des violences sous toutes les formes, ce qui peut affecter leur capacité à participer pleinement à l’économie.

Ces dernières jouent un rôle crucial dans cette économie nationale et il faut prendre des mesures urgentes pour éliminer les obstacles et les inégalités qui leur sont imposés. Cela peut inclure l’accès aux ressources et aux opportunités économiques. Les acteurs du civisme et de citoyenneté, que nous sommes nous poussent à agir à côté de ses braves très souvent laissées en rade. Nous croyons à un possible développement soutenu de notre cher Sénégal sur la base d’un engagement conséquent de tout un chacun sans exclusion. Nous considérons que chacun a un potentiel à mettre en valeur surtout avec le contexte de ressources naturelles en émergence. Il faut provoquer des moyens substantiels.

Notre démarche est simple la valorisation des potentialités locales en corrigeant les injustices sociales. C’est sous cet angle que j’invite les concitoyens à s’inscrire dans la démarche d’ACCES aux bénéfices de ces vaillantes femmes. Nos propositions sont très basiques. Dans la mesure du possible, nous apportons notre soutien pour le développement des activités de ces dynamiques sociales portées par les femmes. Notre mouvement, suivant des modéles de réussites, s’investit en créant des synergies pour ainsi montrer la voie à d’autres. Ces petits chemins deviendront des voies, qui seront des routes et enfin par la grâce de Dieu des autoroutes profitant au peuple sénégalais vers qui nous prêtons tout notre allégeance. Cet engagement a permis de poser des actes concrets visant des accompagnements ciblés de groupements de femmes dans les régions de Saint Louis et Dakar. Notre vision est d’aller au delà de ces appuis ponctuels et de cet envergure.

Nous visons un model économique national basé sur un double objectif de justice sociale et de développement économique territoriale porté sur le savoir faire des populations.

Cette démarche s’inscrit dans l’objectif de rendre autonome le maximum de Sénégalaises et acter leurs émancipations, dans le civisme et la citoyenneté pour une société plus équitable. Pour que nos Dames sortent de la Précarité, il nous faut aussi des Concertations nationales sur le Code de la famille, pour remédier à ses injustices telles que les Inégalités dans le Mariage, le divorce et la séparation puis l’inégalité fondamentale de genre.

ACCES, par ma voix, exige de l’État qu’elle prenne ses responsabilités pour mettre fin aux souffrances des femmes qui demeurent l’épine dorsale de tout développement.

Par Mouhamadou Fadel Koné Président du Mouvement national ACCES

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