Sans une interview exclusive à l’Agence France-Presse, le président syrien Bachar el-Assad a accusé les Occidentaux d’avoir « monté toute l’histoire » de l’attaque chimique présumée à Khan Cheikhoun, le 4 avril dernier, pour préparer, selon lui, le trrain à des frappes américaines contre son armée. Considéré comme un paria par les Occidentaux, Bachar el-Assad, affirme que son régime ne possède plus d’armes chimiques depuis leur destruction en 2013. « Aucun ordre n’a été donné de déclencher une attaque chimique et d’ailleurs nous ne possédons pas d’armes chimiques, car nous avons renoncé à notre arsenal depuis plusieurs années. Et même si nous possédions de telles armes, nous ne les aurions jamais utilisées. Tout au long de notre histoire, nous n’avons jamais utilisé notre arsenal chimique », affirme le président syrien.
Bachar el Assad dénonce une histoire « montée » par l’Occident « Cependant nous avons l’impression que l’Occident, et notamment les Etats-Unis sont les complices des terroristes, et qu’ils ont monté toute cette histoire pour s’en servir de prétexte et nous bombarder ».
« Nous n’avons pas été bombardés à cause de ce qui s’est passé à Khan Cheikhoun. Nous sommes devant un seul et même événement : la première étape en était la propagande à laquelle nous avons assisté sur les réseaux sociaux et les chaînes de télévision, et la campagne médiatique déclenchée. La seconde étape était l’agression militaire. Ils n’ont même pas mené une enquête. Ils n’ont aucune preuve contre nous. Il y a eu seulement des allégations, une propagande et ils nous ont bombardés », a souligné le président syrien à l’AFP.