TRANSFERT DE TECHNOLOGIE ET LA SANTE PUBLIQUE EN AFRIQUE Un atelier régional s’ouvre à Dakar ce lundi

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AspitEn prélude de l’atelier régional sur le transfert de technologie et la santé publique qui doit se tenir du 10 au 12 avril 2017, les organisateurs ont fait face à la presse ce samedi à Dakar. Une rencontre organisée en collaboration avec le groupe Yolse, l’Etat du Sénégal, le ministère des mines et industries, le ministère de la santé et de l’action sociale, le ministère des affaires étrangères, ONUSIDA, le PNUD. Une occasion pour les différents acteurs d’échanger sur l’accès aux soins et la prise en charge des malades au Sénégal et en Afrique en général. Cette rencontre est une suite logique d’un acte organisé à Genève au niveau de l’ONUSIDA selon les propos de M. Makhtar Dia Directeur Général de l’ASPIT (agence sénégalaise pour la propriété industrielle et des innovations technologiques) qui s’est réjoui des efforts considérables consentis pour la tenue de cet atelier très important.
Safiétou Diaz Directrice exécutif de l’ONG Yolse qui a fait le déplacement depuis Genève a tenu à remercier le président Macky Sall d’avoir accepté d’inscrire l’atelier de transfert de technologie et la santé publique dans l’agenda du Sénégal. Parce que soutient-elle « le transfert de technologie et la santé publique ainsi la que Couverture maladie universelle font parties de la vision du président Sall à travers le plan Sénégal émergent. Mme Diaz a aussi tenu à saluer la diplomatie du Sénégal pour son dynamisme et son efficacité très apprécié à Genève ce qui est crucial dans le processus actuel. Elle annonce néanmoins que l’objectif de cette visite « est d’attirer l’attention des autorités sénégalaises et africaines en générale qu’il est important d’avoir des solutions concrètes qui permettent le transfert de technologie et la santé publique ». Rappelons que depuis l’adoption de la déclaration de Doha relative à l’Accord sur les ADPIC(aspects de droit de propriété intellectuelle qui touchent au commerce) et la santé publique avait clarifié et réaffirmé le droit des Etats membres de protéger la santé publique et en particulier, promouvoir l’accès de tous aux médicaments en recourant pleinement aux dispositions de l’Accord sur les ADPIC qui ménagent une flexibilité à cet effet. Aujourd’hui, les pays de l’Afrique subsaharienne n’ont pas encore exploité les possibilités mises à leurs dispositions pour améliorer l’accès des populations aux médicaments. D’où l’importance de cette rencontre avec les différents acteurs de la santé. Ainsi, les directeurs de de la direction de la pharmacie, du médicament et de laboratoires ainsi que les directeurs nationaux de liaison avec l’OAPI du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Sénégal sont les cibles de cette rencontre. Les résultats attendus sont entre autre « le lancement d’une commission interministérielle dédiée à l’accès aux médicaments et à la promotion de l’innovation pharmaceutique ainsi que l’adoption d’une déclaration soutenant la création de la commission interministérielle par les participants de l’atelier qui sera envoyée au premier ministre et aux ministre de la santé, de l’industrie et du commerce.

Youssouf NDIONGUE : Redaction SENTV.info

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