Venus Williams : qu’est-ce que le syndrome de Gougerot-Sjögren, la maladie contre laquelle elle lutte ?

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Deux décennies complètes au plus haut niveau. Car non, Venus Williams n’a pas abdiqué. La sœur aînée de Serena fête ce mercredi 17 juin ses quarante printemps. Un âge qui pousse au respect, encore plus quand l’on jette un coup dans le rétroviseur et que l’on mesure l’immense carrière de la championne originaire du terrible quartier de Compton, à Los Angeles. La tenniswoman américaine compte à son palmarès pas moins de 49 titres en simple, dont 10 victoires en Grand chelem. Elle a marqué l’histoire de son sport en prenant sa part dans la saine rivalité sportive engagée avec sa cadette au début des années 2000. Un duo qui a fait voyager le patronyme à travers le globe et dans les plus hautes sphères. Toujours en activité, l’ancienne numéro 1 mondiale avait annoncé la couleur : aller au moins jusqu’aux Jeux Olympiques de Tokyo. Mais la crise du Covid-19 dessine deux chemins contradictoires. L’un, satisfaisant, est le report de son départ en retraite. L’autre, plus flou, concerne sa capacité à participer aux JO l’année prochaine.

Douleurs et grosse fatigue l’ont contrainte à être encore plus courageuse

Mais Venus Williams a montré qu’elle était une force de la nature. Même quand elle a annoncé au monde entier, au cours de la saison 2011, qu’elle était atteinte d’une maladie auto-immune appelée le syndrome de Gougerot-Sjörgen. Ce trouble extrêmement rare touche entre 0,02% et 1% de la population, avec une prévalence chez les femmes. Il provoque notamment des douleurs articulaires et des épisodes de grande fatigue, ce qui peut s’avérer très handicapant pour un sportif de haut niveau. Les autres symptômes récurrents sont une sécheresse buccale, lacrymale et de la peau. Aucun traitement n’existe à ce jour pour en guérir. Se sachant amoindrie par la maladie, Venus Williams a d’abord dû alléger son calendrier en refusant, à contre coeur, certains tournois. Elle est aussi passée par un nouveau régime alimentaire plus strict. Malgré ce coup du sort, elle a continué à afficher de belles performances, entre 2015 et 2017, en réintégrant le TOP 5 mondial grâce à des finales à l’Open d’Australie et à Wimbledon. Un exemple de détermination et de courage, qu’il faut saluer.

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