Coopération humanitaire : Absa Faye entre en scène avec un plaidoyer fort pour femmes et enfants
SENTV : Alors que les défis sociaux se multiplient au Sénégal, la Première dame Absa Faye affirme sa place sur la scène humanitaire nationale. Elle a récemment accueilli à Dakar des représentants de deux piliers de l’action internationale : le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’UNICEF. Une rencontre stratégique qui marque une nouvelle étape dans l’implication des épouses présidentielles sénégalaises pour les couches les plus vulnérables.
Dans une publication relayée sur ses réseaux sociaux officiels, Absa Faye a souligné l’importance de cette réunion, centrée sur les défis structurels auxquels sont confrontées les femmes et les enfants au Sénégal, notamment en matière de santé, nutrition, éducation et protection sociale.
« Ensemble, nous avons identifié des pistes de collaboration porteuses, dans un esprit de synergie et de complémentarité au service du développement humain », a-t-elle déclaré. Elle a également salué « la disponibilité, l’écoute et le professionnalisme » des équipes du PAM et de l’UNICEF, rappelant leur rôle crucial depuis des décennies auprès des communautés les plus exposées à la précarité.
Cette démarche fait écho à l’intervention récente de Marie Khone Faye, première épouse du président Bassirou Diomaye Faye, à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’albinisme. Elle y avait prononcé un discours fort contre la stigmatisation des personnes atteintes d’albinisme, dénonçant les violences et les discriminations persistantes.
L’existence parallèle de deux Premières dames au Sénégal, une première dans l’histoire du pays, suscite des curiosités diplomatiques mais se traduit aussi par un engagement complémentaire sur le terrain social. Si Marie Khone Faye agit surtout dans le plaidoyer communautaire, Absa Faye semble prendre une orientation davantage institutionnelle, en tissant des liens de coopération avec les agences onusiennes.
Pour plusieurs observateurs, la capacité d’Absa Faye à s’approprier des dossiers techniques, notamment dans les champs de la sécurité alimentaire et de la résilience sociale, lui confère un profil nouveau parmi les épouses présidentielles africaines.
« Aucun enfant ne devrait souffrir de la faim, et aucune femme ne devrait être laissée sans soins », a-t-elle insisté, promettant de poursuivre un engagement « déterminé », pour un avenir « plus équitable, solidaire et profondément humain ».
Dans un pays où les inégalités sociales persistent malgré les efforts politiques, ce type d’engagement public — porté par une figure du pouvoir — pourrait constituer un levier important pour attirer l’attention sur les urgences humanitaires locales, tout en facilitant la mobilisation de partenariats internationaux.
Si la structuration de son cabinet social se confirme, Absa Faye pourrait bien devenir une actrice influente de la diplomatie humanitaire sénégalaise — non pas en concurrence, mais en tandem, dans un modèle inédit de Première dame doublement engagée.
La rédaction de la SENTV.info
