Meurtre De Ndiaga Diouf – Barthélémy Et Acolytes Face À Leur Sort Aujourd’hui

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Barthlmy DiasA moins d’un renvoi de dernière minute, c’est aujourd’hui que Barthélémy Dias doit être jugé en audience spéciale devant le tribunal correctionnel de Dakar. Le maire de Mermoz-Sacré Cœur et ses 12 acolytes doivent répondre de la mort de Ndiaga Diouf, tué lors de l’attaque de sa mairie en décembre 2011. Lors du dernier report formulé sur demande de la défense, le président Ndary Diop avait fait savoir que c’était un renvoi ultime. ‘’C’est un renvoi ultime et ferme. Citez qui vous voulez mais qu’on ne vienne pas me dire qu’on veut citer un tel témoin’’, avait mis en garde le juge. Le dossier avait été enrôlé une première fois, le 20 octobre 2016. Mais le Parquet avait demandé l’ajournement du procès jusqu’à la levée de l’immunité parlementaire du député-maire socialiste. Ce qui a été fait le 11 novembre dernier et le dossier enrôlé à nouveau pour l’audience du 1er décembre 2016. Mais à la date indiquée, seuls Barthélémy Dias, Habib Dieng, Baboucar Faye et Abdoulaye Diène se sont présentés. Les 9 autres étaient absents. Cette fois-ci, la défense a sollicité le report pour mieux s’imprégner du dossier et pour que le procès soit organisé dans de meilleures conditions. Notamment en audience spéciale, vu l’étroitesse de la salle et le nombre d’avocats constitués dans cette affaire. Une affaire partie de l’attaque de la mairie de Mermoz-Sacré Cœur par des jeunes proches du Parti démocratique sénégalais. L’un d’eux, Ndiaga Diouf, est atteint d’une balle. Le député-maire socialiste qui plaide la légitime défense depuis lors est poursuivi pour coups mortels, coups et blessures volontaires et détention d’armes sans autorisation administrative. Ses coprévenus sont également poursuivis pour menaces verbales de mort, rassemblement illicite suivi d’actions diverses. Même s’il dit être pressé d’en finir avec cette affaire, Barthélémy Dias parle d’une politisation du fait que le dossier soit agité au moment où il a manifesté son opposition au régime en place et au Secrétaire général du Parti socialiste, Ousmane Tanor Dieng.

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