SENTV : La question de la succession du président des États-Unis réapparaît en raison des récentes tentatives d’assassinat contre Donald Trump. Alors qu’il pourrait être réélu le 6 novembre prochain, cette problématique suscite des inquiétudes. Au début de l’année, le débat avait déjà été lancé lorsque certains conservateurs avaient réclamé le départ de Joe Biden de la présidence. Aujourd’hui, avec les menaces qui planent sur Trump, il est pertinent de revoir ce que prévoit la Constitution américaine à ce sujet.
Depuis l’adoption du 25e amendement en 1967, l’ordre de succession est clairement défini. En cas de décès du président en fonction, le vice-président prend immédiatement la relève. Pour les prochaines élections, si Kamala Harris l’emporte, Tim Walz, son colistier, serait celui à assumer la présidence en cas de décès. Si Donald Trump est président, c’est J.D Vance qui serait désigné. Cette procédure n’a jamais été véritablement appliquée depuis l’élaboration de cet amendement, suite à l’assassinat de John F. Kennedy.
Le 25e amendement couvre également les cas d’incapacité temporaire du président. Si ce dernier est malade ou doit subir une intervention chirurgicale, il peut temporairement transférer ses pouvoirs au vice-président en informant le Congrès. Cela est arrivé quatre fois : George H.W. Bush a remplacé Ronald Reagan pour un jour, Dick Cheney a pris les rênes de George Bush à deux reprises, et Kamala Harris a été brièvement présidente lorsque Joe Biden a subi une coloscopie en 2021.
Ces interims ne sont cependant pas enregistrés dans les annales des présidents américains. Ainsi, si Kamala Harris ou Donald Trump devaient subir une intervention chirurgicale à l’avenir, leurs colistiers, Tim Walz ou J.D Vance respectivement, n’obtiendraient pas le statut de président officiel des États-Unis.