Le célèbre architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa déconseille au Président Macky Sall toute tentative de vouloir obtenir un autre mandat. “J’estime que le Président Macky Sall doit continuer son mandat et ne pas essayer de se représenter. J’avais dit la même chose à Wade. Il ne m’a pas écouté”, a-t-il déclaré.
Pierre Goudiaby Atepa était l’invité ce lundi 15 juin 2020 de l’édition du soir de la chaîne de télévision privée sénégalaise Walf TV. “Macky Sall est jeune. Il est très respecté. Un Président de son envergure ne peut pas vieillir dans un tiroir”, a-t-il soutenu.
Et Atepa d’ajouter : “Après la Présidence de la République, nous sommes disposés à l’aider pour qu’il aille aux Nations-Unies”.
Revenant sur sa candidature avortée lors de la dernière élection présidentielle à cause de la loi sur le parrainage, Pierre Goudiaby Atepa a indiqué qu’il n’a jamais été intéressé par la plus haute marche du pouvoir. “Je n’ai jamais voulu être Président de ma vie. Je voulais tout simplement secouer le cocotier, sortir les gens de la pauvreté”, a-t-il révélé.
Que pense Atepa le bâtisseur de Diamniadio? Sa réponse : “Il faut du courage pour faire une ville nouvelle”.
Dans ses priorités, l’éducation occupe une place prépondérante. Il l’a dit au cours de cette émission. “La priorité, doit être l’éducation. Depuis 15 ans je me bats pour repenser notre système éducatif. Il faut que nous soyons connecté. C’est la chance de la jeunesse”, a-t-il dit.
Quid de sa philosophie du développement? “Si on met les gens qu’il faut à la place qu’il faut, beaucoup de choses vont changer”, a-t-il déclaré.
Interrogé sur l’affaire George Floyd qui défraie la chronique, Pierre Goudiaby Atepa estime que l’Afrique doit être solidaire avec les Afro-Américains. “Nous devons avoir cette solidarité avec nos frères Africains-Américains. Dans les années 1960, les Noirs Américains s’étaient mobilisés pour que les États actuels du continent soient indépendants”, a-t-il rappelé.
Abordant l’incontournable question sur le bradage du littoral, Pierre Goudiaby Atepa n’y est pas allé par quatre chemins. “‘Il faut qu’on arrête ce carnage”, a-t-il martelé.
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