Horreur à Castors : E. M. Sarr tue son propre père de 3 coups de couteau

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SENTV : Lors d’une bagarre avec son père, dans la nuit du 6 au 7 mai, E. M. Sarr lui a asséné trois coups de couteau, avant de prendre la fuite. Les faits se sont déroulés à Castors, où la victime, J. B. Sarr, officiait comme concierge d’un immeuble.

Né en 1999, E. M. Sarr a été interpellé hier à Thiaroye, où il s’était réfugié après avoir tué son père. Lors de son audition par les enquêteurs du Commissariat d’arrondissement de Dieuppeul, il est passé aux aveux, selon des sources relayées par le journal Enquête. Il a reconnu s’être bagarré avec son père et lui avoir porté trois coups de couteau, avant de nettoyer soigneusement la scène du crime, puis de disparaître.

Le mercredi 7 mai, en début de matinée, le Commissariat d’arrondissement de Dieuppeul a été alerté par un responsable de la Division Régionale de l’Environnement et des Établissements Classés de Dakar de la découverte d’un corps sans vie à l’intérieur de l’immeuble SOGEPA, situé à Castors.

Les premières constatations ont permis de relever que la victime, J. B. Sarr, était allongée au sol, inerte, le bras tordu, avec une blessure à la tête soigneusement dissimulée sous une couverture. L’examen minutieux du corps a également révélé trois blessures au niveau de la cage thoracique, très probablement causées par un objet tranchant, rapporte Enquête dans son édition du lendemain.

L’examen de la scène de crime a permis aux enquêteurs de découvrir un couteau taché de sang. Ils ont également constaté que les traces de sang avaient été nettoyées à l’aide d’une serpillière, signe d’une tentative de dissimulation du crime.

Par la suite, des informations recueillies auprès d’un proche du défunt ont révélé que la victime avait contacté sa fille vers 4 heures du matin, la veille, pour l’informer que son fils, E. M. Sarr, était rentré ivre mort. Pour le maîtriser, il avait dû l’enfermer dans sa chambre.

Les agents de la Division de la Police Technique et Scientifique se sont rendus sur place afin de procéder à des constatations techniques et à des prises de vues photographiques. La dépouille a ensuite été transportée par les sapeurs-pompiers à la morgue de l’hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, où une autopsie a été pratiquée.

Les résultats du certificat de genre de mort, délivrés par le Laboratoire d’Anatomie et de Cytologie Pathologique du même hôpital, ont confirmé que la victime est décédée des suites de « plaies traumatiques pénétrantes thoracique et cervicale antérieure avec fractures, lésions vasculaires et viscérales, hémorragie interne, consécutives à des coups et blessures par un objet dur et tranchant », selon des informations confirmées par le journal Enquête.

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