La charte de bonne gouvernance issue des assises nationales est une ordalie pour nos gouvernants

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palais 1Biens chers compatriotes
Nous autres patriotes, Si nous défendons la charte de bonne gouvernance issue des assises nationales du Sénégal dont la plupart d’entre nous n’ont jamais assisté ni été conviés aux ateliers ; c’est parce dans l’impasse où nous nous trouvons l’application de ce manifeste que nous avons eu l’honneur et le bonheur d’étudier avec beaucoup d’attention est jusqu’à présent la seule bonne voie proposée, pour l’émergence de la nation sénégalaise et même du continent noir. « L’homme africain » a oublié ses fâcheuses pérégrinations forcées qui ont englouti la place honorable qu’il occupait jadis d’entre les peuples de l’univers, sinon il aurait déjà posé un diagnostic qui lui permettrait de vaincre son sort déplorable qui perdure terriblement. Aux souvenirs de partout où il a subi l’opprobre, les cœurs de tous les patriotes saignent et s’embrasent. Quoique nous n’y étions pas, nous vivons et ressentons chaque coup de fouet qui a été donné à un africain dans les lâches et génocidaires empires de l’esclavage, arabe, européen et même africain. Quoique nous n’y étions pas, nous ressentons, les crachats et les moqueries que des êtres de la même espèce que nous, ont faits aux africains quand ils avaient été exhibés avec mépris et abaissés comme des animaux sans dignité, à l’exposition coloniale de 1931 ; qu’un nègre comme nous, sénégalais de surcroit avait béni pour l’obtention de privilèges évanescents, comme d’autres chefs d’états africains ont perpétré par la suite la même forfaiture au détriment de nos peuples. Nous n’y étions pas mais, nous ressentons les brimades et les viols inqualifiables de nos filles de nos sœurs, de nos femmes, les exactions commises sur nos ainés sous notre toit le ciel d’Afrique, par d’ignobles maitres de corvée qui nous imposaient le rude et avilissant travail forcé. Nous n’y étions pas mais, nous vivons encore le morcellement ou le partage de l’Afrique qui a été décidés par d’autres nations sangsues, au dédain de notre peuple, qu’elles ont divisé aujourd’hui et mis exprès en belligérance pour mieux régner sur nous. Aujourd’hui que nous avons l’heur de parcourir le monde, à nos yeux, s’étale le souverain mépris que les autres peuples ‘’leucocytes’’ apposent sur le nègre, un peu pour sa couleur, mais essentiellement par sa faute, son manque de détermination et de patriotisme qu’il s’est contenté de remplacer tristement par de la poésie frivole la dance et le jeu, lesquels embrigadent ses jeunesses qui se doivent pourtant d’être valeureuses, afin de changer leur avenir.
La charte de bonne gouvernance démocratique issue des assises nationales, comme on dit en religion est une visitation pour la nation sénégalaise, mais aussi, une salvation pour le monde africain où de bien rares pays sont sur la route de l’émergence pendant que d’autres ne le sont que dans le discours ou n’ont aucune probabilité d’y accéder, handicapés qu’ils sont, par la manière rocambolesque dont passivement ils continuent à être gouvernés. Cependant aucun trésor de ce monde, aucun sentiment ou ressentiment, aucune progéniture ne mérite que le peuple soit leurré. Certes, avant d’avoir une vision de développement, il faut échafauder un peuple digne d’en être le réceptacle et recadrer chaque citoyen égal à n’importe quel autre de droit et devant la loi, restreint à servir le peuple au lieu de s’en servir. Néanmoins, l’application de la charte dispense de cette propédeutique car dans son esprit est circonscrite cette prépa qui pendrait le temps de deux générations pour le peuple que nous connaissons accroché à des us et susceptibilités rétrogradant.
« La vision 2016» du Botswana atteindra sans doute son objectif sans aucune baguette magique, non pas à l’aide ou à cause de son diamant mais favorisée par la quasi absence de corruption qui y règne. Ce peuple a simplement ficelé un plan qui aiguillonne le peuple sur la rude mais salvatrice voie de la gouvernance démocratique. Comme le fait le Ghana et que l’eut dessiné jadis ce noble texte de la constitution des Etats-Unis d’Amérique, duquel se sont inspirées quelques soi-disant grandes nations de ce monde dont certaines sont en contradiction avec, elles même, car continuant lâchement à spolier et à asservir économiquement et socialement les peuples africains, avec comme seul vrai argument, l’intérêt de leurs populations soutenu par la supériorité de force simplement. Dans sa texture comme dans son esprit, notre charte est la résultante de toutes ces grandes constitutions et beaucoup plus elle répond aux aspirations des africains, spécifiées par ‘’La Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples’’ ainsi que ‘’La Charte Africaine de la démocratie, des Elections et de la Gouvernance’’ Notre charte s’auto protège du caractère nocif et fallacieux des amendements qui pourraient y être ajoutés et qui iraient à l’encontre de son esprit définissant « le Sénégal comme un État souverain, uni dans sa diversité dans une Afrique solidaire, intégrée et ouverte sur le monde ; un État de droit, où la gouvernance est fondée sur l’éthique, la démocratie participative, la concertation, le respect des institutions et des libertés individuelles et collectives et la défense des intérêts nationaux. »
Bien chers compatriotes, la Charte est une ordalie pour nos gouvernants. Pour appliquer il est absolument nécessaire qu’ils aient le courage politique et le patriotisme nécessaire afin de rompre les mécanismes de concussions et de déloyautés, dont sont ivres nos élus .Quand ils l’auront fait, il va sans dire que d’autres états vont s’allier avec nous pour qu’enfin ressuscite de ses cendres Notre mère Afrique et son brave peuple. Sinon attendons- nous irrémédiablement à subir le feu et le fer dans cette décennie et sachons que nous l’aurions voulu. A bon entendeur Salut !
Papa Amadou Ndiaye
Candidat député de la diaspora Europe du sud
Union Citoyenne Bunt bi
leconsulteursa@yahoo.fr

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