MEDIS : Les 320 Travailleurs Licenciés Poireautent Toujours

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Depuis le 15 Janvier date de la fermeture de leur usine, les ex-travailleurs de l’industrie pharmaceutique sont toujours dans l’attente de voir leur société rouvrir. Du fait des promesses faites par l’Etat de redémarrer les activités de l’industrie pharmaceutique. Une travailleuse sous le couvert de l’anonymat a précisé que «rien n’a évolué. Nous attendons toujours la promesse de l’Etat qui avait exprimé sa volonté de rouvrir notre usine pharmaceutique pour faire face à la Covid-19. Puisqu’il y a des médicaments qu’on fabriquait dont les médecins ont jugé très efficace contre le traitement de la maladie du Coronavirus». Il s’agit entre autres de la Chloroquine, Paracétamol, Doliprane, Quinine et Terpine qui sont utilisés dans le traitement symptomatique du Coronavirus.

Pourtant les travailleurs par le biais de leurs délégués du personnel avaient rencontré les autorités à qui ils avaient remis un mémorandum pour étaler leurs doléances dont «le payement de 03 mois d’arriérés de salaires et des cotisations en matière de couverture sanitaire, l’implication des travailleurs dans le futur Conseil d’administration pour qu’on ait un droit de regard sur la gestion».

Dans ce mémorandum toujours, les délégués avaient déploré le licenciement des travailleurs et la gestion de leur société. «C’est illégal ce chômage technique forcé. Car un chômage technique forcé obéit à une procédure définie par le Code du travail la loi 97-17 en son article L 65. Mais malheureusement nos interlocuteurs c’est-à-dire la Direction générale n’a pas respecté la loi malgré notre rencontre tenue à l’inspection régionale du travail. Car aujourd’hui à notre grande surprise, nous avons trouvé une affiche indiquant que l’usine est en chômage technique. Ce qui est anormal puisque ce sont les travailleurs qui peuvent être en chômage technique. C’est le personnel qui peut être en chômage technique et non l’usine. Dire que les gens doivent rester chez eux jusqu’à nouvel ordre et interdire aux travailleurs l’accès à l’usine qui a pourtant un contrat de travail. Nous sommes entrés dans l’usine pour procéder à un constat par huissier de notre interdiction d’accès par l’employeur», ont soutenu les délégués dans leur mémorandum.

Walfnet

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