« Que Ces Prédateurs Laissent Tranquille Nos Espaces Verts», Clament Des Habitants De Tivaouane Peulh

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Ce sont des populations très remontées qui ont pris, hier, la rue pour dénoncer l’accaparement de leurs terres par des spoliateurs. Pour que nul n’en ignore, ils ont lancé des avertissements.

Le collectif des habitants de la Cité Apix, site de recasement des impactés de l’autoroute à péage, dans la commune de Tivaouane Peul sont en colère. Hier, ils étaient des centaines à être sortis dans la rue pour s’opposer à l’occupation des places publiques  par des personnes tierces. «Toutes les places publiques réservées par le plan de lotissement sont aujourd’hui spoliées par des prédateurs qui nous viennent d’ailleurs. Ainsi, tous les espaces réservés aux infrastructures sociales de base comme les écoles, dispensaires, aires de jeu, etc. sont vendus à des particuliers», dénonce Lamine Dia, Président  du collectif  des habitants de la Cité Apix.

Le site de recasement de Tivaouane Peulh, d’une capacité de 2 000 parcelles entièrement viabilisées, a été aménagé pour recevoir les populations déplacées dans le cadre de la libération des emprises de l’Autoroute à péage Dakar-Diamniadio. Selon des sources, les terres de recasement ne peuvent faire l’objet d’aucune transaction foncière. En conséquence, toute acquisition de ces parcelles est réputée nulle et non avenue et ne confère à l’acquéreur aucun droit sur une parcelle dans la zone de Tivaouane Peulh. «Ce sont des gens qui viennent ici et bradent nos espaces avec la complicité de l’administration. Ces terres, nous en sommes attributaires. Mais, jusqu’au jour d’aujourd’hui,  nous ne disposons pas de papier. Nous risquons de les perdre avant même d’en être propriétaire. C’est pourquoi, nous demandons l’intervention de l’Etat afin que ces prédateurs laissent tranquille nos espaces verts», avertit le porte-parole.

Ces populations, à majorité jeunes, promettent d’user de tous les moyens pour barrer la route aux spoliateurs, même si toutes lettres de protestations adressées aux autorités sont restées sans suite.

Walfne

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