Les viols répétitifs, attouchements sexuels, tentatives d’abus…: Honte à ces hommes qui…!

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SENTV : Les cas de viols répétitifs, d’attouchements sexuels, de tentatives d’abus et de chantage sexuels sont récurrents au Sénégal. C’est devenu une gymnastique favorite. Des entrepreneurs événementiels, des affairistes, des sportifs, des hommes politiques, des patrons de presse et d’autres s’y mettent. Très astucieux dans leurs méthodes de traquer des proies faciles, sans défense, ils profitent bien de leurs postures d’hommes influents. Etant des férus de sexe, ils s’illustrent dans cette pratique de viols et d’abus sexuels. Désarmant ces nymphes à l’appât du gain, ils profitent d’elles, pour satisfaire une libido débordante. Honte aux hommes !

« Femme objet »…, une réalité sénégalaise. Face à la dégradation des mœurs, certains hommes font de ces belles créatures des objets sexuels. Raison d’une recrudescence des scandales sexuelles au Sénégal. Regrettable ! Mais, l’affaire de la Miss Sénégal 2020 au cœur de l’actualité, n’est que la partie visible de l’Iceberg. Ces viols, attouchements, chantages sexuels et autres abus, souvent étouffés, sont de loin des faits nouveaux dans la société sénégalaise.

Son ancrage dans la société sénégalaise a même, donné naissance à de nouveaux métiers, dont le courtage du sexe. Ce métier d’intermédiation, récemment connu du grand public, découvre-t-on, est plus pratiqué par d’influenceurs animateurs de Radio/Tv, de griots de renom, d’hommes avec des réseaux d’amis denses, des Jet-Setteurs etc. Ils commercialisent des numéros de belles et bêtes jeunes filles, les mettent en relation avec d’autres richards et nantis, trop gâtés par les offres de vie. Après avoir cerné les contours de la relation, ils planifient des voyages entre Dubaï, Maroc et d’autres pays occidentaux. Ces voyages sont organisés pour explorations sensuelles et des distractions sexuelles avec ces filles de beauté envoûtante.

N’empêche, d’après des hommes avertis, le dénouement de ces compétitions de beauté reste toujours, des problèmes de sexe. Face à des promesses d’atteindre le sommet du succès, certaines lauréates, accuse-t-on, doivent accepter des parties de sexe ou de jambes en l’air. Certaines refusent pour leur intégrité morale. D’autres, moins vertueuses, tentent le coup.

Ailleurs, le chantage sexuel et les propositions indécentes sont évoqués, lors des séminaires dans les hôtels, des voyages de presse, des rencontres d’affaires etc. Et même, certains chefs d’entreprises, conscients de la vulnérabilité des filles, engagent même, ces créatures d’une beauté irrésistible pour négocier des marchés. Ces « non-professionnelles », engagées et présentes aux rendez-vous d’affaires, servent d’appât. Rien d’autre… Leurs beautés jouent à l’acceptation des propositions d’un marché.

C’est regrettable ! Mais, le côté animal des hommes, pêcheurs dans l’âme, revient toujours. Les mecs aux pulsions libidinales débordantes se retiennent difficilement. Sans contrôle sur leurs corps, face à ces belles créatures, ils plongent sans réflexion.

Mais, l’affaire de « Moeurs », les veillées discothèques, les « put… » et les bouteilles de « … » ne cesseront jamais d’animer le quotidien des profitards de la chaire fraîche. Ils en usent et en abusent. Lorsque, leurs scandales éclatent, ils se tirent la couverture, se défoulent et chargent les victimes de relations sexuelles consentantes. Alors que, la réalité est souvent beaucoup plus complexe que d’apparence.

Et l’affaire de Miss Sénégal 2020 en atteste fort. Elle a été peut-être, bernée, utilisée, trahie et jetée en pâture. La communication de la Dame, Amina Badiane, responsable de l’évènement sur le présumé viol de la Miss, reste très maladroite. Elle s’attire présentement les foudres de la société et des attaques d’organisations de défense des droits de la Femme. L’affaire, dit-on, atterrit au parquet et un des Sponsors a annoncé sa décision de retrait de cet évènement. Un sacré coup qui va certainement atteindre l’organisation de Miss Sénégal.

Seulement, s’il s’avère vérifié que la Miss a été abusée, la crédibilité de l’organisatrice disparaîtrait à jamais. Quoi qu’il en soit, les Sénégalais ont besoin de savoir. L’exploitation sexuelle abusive des femmes doit être combattue sous toutes ses formes afin de rendre à ces dernières, leur dignité habituelle. Sinon…

Zaynab SANGARÈ

Journaliste – consultante en communication

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